jeudi 6 juin 2019

corrigé QCM


Sujet 1

1/ Le classement anglais GAWC se base exclusivement sur l’économie et la finance
2/ Selon les classements Paris est situé en 4ème ou 3ème position dans le classement des villes-mondiales, c’est une ville alpha
3/ Paris est un modèle de rénovation urbaine pour le reste du monde grâce aux travaux d’aménagements : grands boulevards (sécurité, circulation), égouts et poubelles (hygiène), parcs, métro.
4/ Paris offre la première concentration de multinationales au monde (36 sur les 500 premières)
5/ Paris est la 4ème place financière mondiale avec Euronext

Sujet 2

1/ Le classement japonais Mori se distingue par la prise en compte d’aspect environnementaux et écologiques.
2/ Paris est bien classé dans tous les domaines (politique, économique, culturel, environnemental), contrairement aux autres villes qui ont des domaines faibles (politique pour New-York)
3/ Exécutif : Elysée et Matignon
Législatif : Sénat et assemblée nationale
Judiciaire : conseil d’État et cour de cassation
4/ Paris possède le 5ème PUB au monde
5/ Le rayonnement mondial de Paris s’appuie sur le réseau de transport : voie ferrée, autoroute, axe fluvial de la Seine et le 6ème aéroport mondial qui la relie étroitement à l’Europe et au Monde

jeudi 11 avril 2019

Sujet HIDA : La figure du Cygne


A travers ces quatre œuvres, montrez comment la figure du Cygne est traitée dans des styles différents et avec quelle symbolique.

1/ Camille Saint-Saëns : Le Cygne (Carnaval des animaux)

2/ François Pompon, Cygne, modèle crée en 1919


 
3/ Berthe Morrisot, sur le lac, 1888


4/ Stéphane MALLARMÉ 1885. Le cygne


Le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui
Va-t-il nous déchirer avec un coup d’aile ivre
Ce lac dur oublié que hante sous le givre
Le transparent glacier des vols qui n’ont pas fui !

Un cygne d’autrefois se souvient que c’est lui
Magnifique mais qui sans espoir se délivre
Pour n’avoir pas chanté la région où vivre
Quand du stérile hiver a resplendi l’ennui.

Tout son col secouera cette blanche agonie
Par l’espace infligé à l’oiseau qui le nie,
Mais non l’horreur du sol où le plumage est pris.

Fantôme qu’à ce lieu son pur éclat assigne,
Il s’immobilise au songe froid de mépris
Que vêt parmi l’exil inutile le Cygne.



jeudi 6 décembre 2018

sujet hida 6/12/18


Comment ces trois œuvres illustrent-elles les tendances et particularités du romantisme ?

1/ Alfred de Musset, Nuit de décembre, 1837

Du temps que j’étais écolier,
Je restais un soir à veiller
Dans notre salle solitaire.
Devant ma table vint s’asseoir
Un pauvre enfant vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Son visage était triste et beau :
A la lueur de mon flambeau,
Dans mon livre ouvert il vint lire.
Il pencha son front sur sa main,
Et resta jusqu’au lendemain,
Pensif, avec un doux sourire.

Comme j’allais avoir quinze ans
Je marchais un jour, à pas lents,
Dans un bois, sur une bruyère.
Au pied d’un arbre vint s’asseoir
Un jeune homme vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Je lui demandai mon chemin ;
Il tenait un luth d’une main,
De l’autre un bouquet d’églantine.
Il me fit un salut d’ami,
Et, se détournant à demi,
Me montra du doigt la colline.


A l’âge où l’on croit à l’amour,
J’étais seul dans ma chambre un jour,
Pleurant ma première misère.
Au coin de mon feu vint s’asseoir
Un étranger vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Il était morne et soucieux ;
D’une main il montrait les cieux,
Et de l’autre il tenait un glaive.
De ma peine il semblait souffrir,
Mais il ne poussa qu’un soupir,
Et s’évanouit comme un rêve.

A l’âge où l’on est libertin,
Pour boire un toast en un festin,
Un jour je soulevais mon verre.
En face de moi vint s’asseoir
Un convive vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Il secouait sous son manteau
Un haillon de pourpre en lambeau,
Sur sa tête un myrte stérile.
Son bras maigre cherchait le mien,
Et mon verre, en touchant le sien,
Se brisa dans ma main débile.



2/ Chopin nocturne en op.9 No.2

3/ Caspar David Friedrich, Maison isolée de la forêt de pins, 1820-1825, musée Wallraf-Richartz, Cologne, huile sur toile, 19 × 25,5 cm (https://i.pinimg.com/originals/7a/71/8f/7a718fe8c21e4108446d7fb17dd801cb.jpg)

https://i.pinimg.com/originals/7a/71/8f/7a718fe8c21e4108446d7fb17dd801cb.jpg

jeudi 11 janvier 2018

sujet HIDA


Sujet : montrez qu’en dépit de styles différents, ces trois œuvres illustrent le japonisme, une tendance artistique de l’exotisme inspiré du Japon.

1/ Pierre Loti, Madame Chrysanthème 1887

A ce moment, j'ai une impression de Japon assez charmante; je me sens entré en plein dans ce petit monde imaginé, artificiel, que je connaissais déjà par les peintures des laques et des porcelaines. C'est si bien cela! Ces trois petites femmes assises, gracieuses, mignardes, avec leurs yeux bridés, leurs beaux chignons en coques larges, lisses et comme vernis;et ce petit service par terre; et ce paysage entrevu par la véranda, cette pagode perchée dans les nuages;et cette préciosité qui est partout, même dans les choses. C'est si bien cela aussi, cette voix mélancolique de femme, qui continue de se faire entendre derrière la cloison de papier; c'est ainsi évidemment qu'elles devaient chanter, ces musiciennes que j'avais vues jadis peintes en couleurs bizarres sur papier de riz et fermant à demi leurs petits yeux vagues, au milieu de fleurs trop grandes. Je l'avais deviné, ce Japon-là, bien longtemps avant d'y venir. Peut-être pourtant, dans la réalité, me semble-t-il diminué, plus mièvre encore, et plus triste aussi, sans doute à cause de ce suaire de nuages noirs, à
cause de cette pluie....


2/ Giacomo Puccini , Madama Butterfly, 17 février 1904 https://www.youtube.com/watch?v=bxwHVaLDtKg


PINKERTON
Viens, mon amour !
Les douceurs te plaisent ?

BUTTERFLY
Monsieur B. F. Pinkerton, pardon...
Je voudrais.. quelques objets de femme.

PINKERTON
Où sont-ils ?

BUTTERFLY
Tout est là.. Cela vous déplaît-il ?
(Petit à petit elle retire les objets de ses manches.)

PINKERTON
Oh ! pourquoi pas, Ma belle Butterfly?

BUTTERFLY
Des mouchoirs. La pipe.
Une ceinture. Un fermoir.
Une glace. Un éventail.

PINKERTON
Ce petit flacon ?

BUTTERFLY
Un flacon de teinture.


PINKERTON
Fi donc !

BUTTERFLY
Ne vous plaît-il pas ?
(Elle le jette.)
Qu'il disparaisse !

PINKERTON
ET ceci ?

BUTTERFLY
C'est chose sacrée et m'appartenant.

PINKERTON
Et ne peut-on pas voir ?

BUTTERFLY
Il y a beaucoup de monde.
Pardonnez-moi.

GORO (chuchotant à Pinkerton)
C'est un cadeau du Mikado à son père...
Avec l'ordre...
(Il fait le geste de s'ouvrir le ventre.)

PINKERTON
Et...son père ?

GORO
Il a obéi.

BUTTERFLY
(enlevent de ses manches quelques statuettes)
Les Ottokés.


PINKERTON
Ces poupées ? Avez-vous dit ?

BUTTERFLY
Ce sont les âmes des ancêtres.

PINKERTON
Oh ! mon respect.



3/ Camille Monet en costume japonais ; Claude Monet 1876

mercredi 8 novembre 2017

sujet HIDA


Sujet : Montrez que ces trois œuvres révèlent des caractéristiques communes propres au romantisme.

1/ Goya : le Sabbat des sorcières (El Aquelarre) 1798



2/ Hector Berlioz, la symphonie fantastique, 5ème mouvement “songe d’une nuit du Sabbat” op14, 1830

3/ Victor Hugo, ballades, la ronde du Sabbat 1825
Voyez devant les murs de ce noir monastère
La lune se voiler, comme pour un mystère !
L’esprit de minuit passe, et, répandant l’effroi,
Douze fois se balance au battant du beffroi.
Le bruit ébranle l’air, roule, et longtemps encore
Gronde, comme enfermé sous la cloche sonore.
Le silence retombe avec l’ombre… Écoutez !
Qui pousse ces clameurs ? qui jette ces clartés ?
Dieu ! les voûtes, les tours, les portes découpées,
D’un long réseau de feu semblent enveloppées.
Et l’on entend l’eau sainte, où trempe un buis bénit,
Bouillonner à grands flots dans l’urne de granit !
À nos patrons du ciel recommandons nos âmes !
Parmi les rayons bleus, parmi les rouges flammes,
Avec des cris, des chants, des soupirs, des abois,
Voilà que de partout, des eaux, des monts, des bois,
Les larves, les dragons, les vampires, les gnômes,
Des monstres dont l’enfer rêve seul les fantômes,
La sorcière, échappée aux sépulcres déserts,
Volant sur le bouleau qui siffle dans les airs,
Les nécromants, parés de tiares mystiques
Où brillent flamboyants les mots cabalistiques,
Et les graves démons, et les lutins rusés,
Tous, par les toits rompus, par les portails brisés,
Par les vitraux détruits que mille éclairs sillonnent,
Entrent dans le vieux cloître où leurs flots tourbillonnent.
Debout au milieu d’eux, leur prince Lucifer
Cache un front de taureau sous la mître de fer ;
La chasuble a voilé son aile diaphane,



Octobre 1825.